Jun 17, · EN DIRECT - Suivez la première journée du bac avec les épreuves de philosophie et de français. Nos journalistes seront devant les lycées pour le début des épreuves. Découvrez à La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi? CONSCIENCE: TMD: NORMALE: MÉTROPOLE: Peut-on désirer travailler? DÉSIR TRAVAIL: TMD: NORMALE: MÉTROPOLE: Le droit n'est-il que l'expression d'une culture particulière? DROIT CULTURE: TMD: NORMALE: MÉTROPOLE: L'État doit-il garantir le bonheur des citoyens blogger.com en bref. blogger.com aide les élèves de terminales dans la préparation du bac, les élèves de classes prépa dans celle de leur concours, ceux de fac dans leurs recherches, et enfin tous les curieux de sciences humaines à étancher leur soif de savoir
sujets de dissertation – PhiloSophie
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En métaphysiquele sujet est l'être réel doté de qualités et qui produit des actes. Le sujet est à la fois ce qui est objet de la pensée et de la connaissance et le support de certaines autres réalités actes, conscienceperceptiondissertation philosophie la connaissance de soi, droit, etc. Tous les sens du mot sont liés au point que l'on puisse faire la critique du sujet en l'assimilant à un être purement logique voire à une fiction logique, fiction elle-même dérivée d'une habitude grammaticale trompeuse : par exemple, le fait de dissertation philosophie la connaissance de soi je dans une phrase ne serait en aucun cas la preuve que nous sommes un item auquel on prédique une qualité.
Le je grammatical n'est pourtant pas universel dans l'énonciation de soi puisque quelques langues, dont le japonais, ne désignent pas explicitement la centralité du sujet vers soi [ 1 ]. En résumé, le sujet est une réalité tout à la fois métaphysiquedissertation philosophie la connaissance de soi, existentielle, morale, politique et juridique. Mais son sens fondamental est métaphysique. En tant que tel, le sujet est la notion fondatrice de l' humanismede la modernité et de l'ensemble des valeurs occidentales.
Sans sujet, il n'y a - entre autres exemples, ni scienceni valeur morale, dissertation philosophie la connaissance de soi, ni démocratie. Les thèses philosophiques qui nient la validité de la notion de sujet sont bien souvent qualifiées d' anti-humanisme. Cette négation et ce qui en résulte seront vues plus loin. L'idée de sujet est discernée par Aristote dans les Catégories.
Le langage comprend en effet tout un ensemble de catégories grammaticales différentes : les noms, les verbes, les adjectifs, les adverbes, etc. Or, la catégorie grammaticale la plus intéressante est la catégorie du sujet. Selon Aristote, toute phrase peut en effet être décomposée selon le schéma sujet-prédicat, c'est-à-dire qu'une phrase consiste toujours dans le fait d'attribuer une caractéristique ou une action à un terme donné.
Le sujet, d'un point de vue grammatical, est donc le terme auquel on associe cet attribut ou ce verbe. C'est cette définition grammaticale de la notion de sujet qui nous conduit directement à la conception métaphysique ou ontologique du sujet. En effet, ce qui, dans l'ordre de l'être, correspond à la catégorie grammaticale du sujet, dissertation philosophie la connaissance de soi tout simplement la substance.
De même que, dans l'ordre grammatical, il faut un sujet auquel tous les prédicats seront attribués, de même, dans l'ordre de l'être, il faut une substance ou un substrat auquel toutes les qualités et tous les accidents seront attribués. C'est pourquoi la catégorie grammaticale du sujet est la catégorie grammaticale par excellence, de même que, dans le domaine proprement métaphysique, la catégorie de la substance est la catégorie ontologique par excellence, dissertation philosophie la connaissance de soi, celle qui se confond avec l'être en tant qu'être.
L'une des conceptions les plus influentes de la philosophie occidentale moderne est que le sujet est dans l'identité de la conscience à travers le temps et dans la saisie immédiate de soi par soi en tant qu'étant. Cela fait deux thèses problématiques :. De cette conception, on peut dégager au moins deux grands courants de pensée :.
Un courant prend le « je » pour élément fondateur, le fondement ultime, indépassable : absorption de l'absolu dans le « je ». Le particulier, l'individuel est valorisé. Un autre courant prend le sujet pour absolu seul, en particulier sujet de l' histoire : absorption de l'individuel dans l'absolu. Cette conception tend vers le panthéisme : l'individu n'est pas le sujet de la pensée qu'il perçoit comme sienne, mais c'est l' idéeDieu ou la nature.
Cette dernière conception montre que l'on ne doit pas associer par habitude le sujet et l' individucar il est possible de nier à ce dernier cette qualité : je ne suis pas un sujet, mais une certaine variation accidentelle dans ce qui existe.
À l'inverse, si l'on conçoit l'individu comme sujet, cet individu doit présenter les caractéristiques d'une réalité consistante et peut-être même nécessaire. Cette conception du sujet n'est pas apparue complètement dans les premières œuvres philosophiques de Descartes [ 2 ]. Elle n'a vraiment été développée que dans les méditations métaphysiquesparues ensous la forme de ce que l'on peut qualifier de doute hyperbolique : la philosophie première d' Aristotereformulée au XIII e siècle dans le cadre de la métaphysiquea été sérieusement remise en cause par Descartes, dissertation philosophie la connaissance de soi, dans le sens que la cause première d' Aristoteest remplacée par un principe premier, le sujet pensant, selon la célèbre formule cogito, ergo sum, dissertation philosophie la connaissance de soi.
La réunion dans le sujet de la conscience et de la pensée a été dénoncée par plusieurs philosophes, dont Leibniz. Un problème parmi d'autres que soulève cette conception est que la représentation n'est pas le sujet, la conscience n'est pas la pensée ; la représentation est la représentation du sujet, et le cas possessif rend cette ambiguïté :. À la suite de ces questionnements, il est difficile de ne pas demander qui est le véritable sujet de la représentation?
Qui a conscience de quoi? Si c'est le sujet qui est dans la représentation, alors il faut admettre que ce sujet est à la fois dans la représentation en tant que représenté qui se représente, et hors d'elle en tant que sujet à proprement parler.
On en vient alors à cette conclusion qu'il n'y a pas du tout de sujet véritable dans la représentation : il n'y a seulement que de la représentation sans sujet.
Nous concevons et dissertation philosophie la connaissance de soi concevons pas le sujet de la représentation Il ne pourrait donc y avoir de connaissance de soi par le moyen de la conscience ; la conscience de soi, l'auto-présentation de nous-mêmes, est une conséquence du sujet, ou l'une de ses facultés, telle que le sujet n'y est pas en tant que cause. Appréhender une identité par la conscience - la conscience stable que le « je » pense avoir de moi au cours de ma vie - c'est appréhender une série d'effets ou de symptômes d'une cause ou d'une série de causes dont je n'ai pas une intuition immédiate.
Une autre conséquence importante pour l'interprétation du sujet est que nous avons une expérience de la conscience de soi alors que cette conscience de soi perçue comme telle est impossible : nous n'avons, à propos de la conscience de nous-mêmes, que la croyance qu'une certaine réalité que nous percevons est un soi, un sujet, un noyau intime, nous n'en avons pas le savoir. On pense alors un sujet transcendantal, i. un sujet comme condition de l'action et de la pensée, ce qui implique que :.
Cette conception du sujet a également été critiquée par Thomas Hobbes et Baruch Spinozapour qui la conscience n'est pas uniquement accessible par la raisoncomme le pensait Descartesmais aussi par l' expérience et les sensmême si les perceptions qui nous viennent des sens sont quelquefois trompeuses, comme le dit si bien Descartes.
Enfin, la psychanalyse moderne, à travers la notion d' inconscientdéjà identifiée par Leibniztend à dissocier, comme on l'a déjà vu, la pensée et la conscience. La conception cartésienne du sujet, qui tend à définir le sujet par son rapport à un objet dissertation, problème scientifique ou technique à résoudre, loi à élaborer Plus que Sigmund Freudpour qui la notion d' inconscient reste individuelle et liée à un sujet, Carl Gustav Jung met en évidence la dimension collective de l'inconscient.
Ainsi, l'individu est sujet, non pas dans un rapport avec un objetmais dissertation philosophie la connaissance de soi une relation avec d'autres sujets. Dans cette conception, ce qui importe est moins la compétence technique d'un individu que son aptitude à établir une relation de confiance avec son ou ses interlocuteurs dans une équipe : écoute, compréhension, reformulation La synthèse sera le résultat d'une convergence entre plusieurs analyses.
L'individualisme français trouve probablement sa source dans une conception du sujet orientée vers un objetet non vers des sujets. Ce principe de relation de sujet à sujets est d'ailleurs mis en œuvre dans tous les mécanismes d' intelligence collectived' intelligence économiquede dynamique de groupepour lesquels les anglo-saxons semblent plus familiers que les Européens sur le continent.
Wikipedia est une illustration exemplaire de ce que peut être une relation de sujet à sujets, même si les relations physiques n'existent pas toujours. Sujet et moi semblent bien être deux choses différentes. En quelque sorte, mon moi n'est pas la cause de mes actes, dissertation philosophie la connaissance de soi, car cette cause serait un sujet qui n'est pas un moi.
Cette idée de sujet est ainsi dotée de faculté : volontéentendementdissertation philosophie la connaissance de soi, etc. C'est le cas notamment en moralelorsque nous attribuons des mérites ou des blâmes : la responsabilité que nous supposons suppose à son tour un sujet capable de répondre de ses actes et de ses pensées, dissertation philosophie la connaissance de soi.
Mais on voit le caractère circulaire d'une telle conception : pour comprendre le sujet, on se rapporte à des facultés du Cette difficulté fait apparaître l'obscurité inhérente au concept de sujet, obscurité déjà perceptible dans l'idée d'un acte du discours auto-référent : en disant « je », je produis un acte de discours qui ne se rapporte pas à l'objet que j'ai à l' esprit de la même manière, ou aussi clairement que si je dis par exemple : « elle » ou plus trivialement encore : « table ».
Je suis l'objet même auquel je me réfère, et cette référence est constituée par le fait que c'est moi qui parle. Pour une analyse détaillée des aspects obscurs du sujet : voyez inconscient et désir. Il apparaît ainsi que la conscience, loin d'être le sujet, entretient avec lui un rapport problématique ; l'aspect le plus significatif est le désircette tendance qui peut sembler irrationnelle le sujet de l'action n'est plus la raison et échapper au contrôle de la conscience, notamment lorsque cette conscience est morale.
Sub-jectuscelui qui, couché, jeté dessous, jeté sous les pierres, meurt sous les boucliers, sous les suffrages, sous nos acclamations. L'obscurité de la notion de sujet est étonnante : c'est nous le sujet - croyons-nous - et nous ne sommes pas capables d'en produire une description claire et évidente. Se peut-il que cette déficience soit l'expression d'une illusion?
Nous ne parvenons pas à élucider complètement la notion de sujet parce que le sujet n'existe pas et que sa notion n'est qu'un motmot qui ne se réfère à rien de réel. Examinons cette dernière thèse. Le point de départ est que le sujet n'existe pas, et que nous n'avons fait jusqu'ici que tenter de construire une notion abstraite. On commencera par examiner ce que peut vouloir dire la phrase le sujet n'existe pas dans tous les domaines qui intéressent la philosophie et on l'illustrera ensuite pour bien faire comprendre de quoi il retourne dans ce problème.
En premier lieu, si le sujet n'existe pas, il serait absurde de conserver les notions morales qui s'y rattachent : en tant que l'individu est un sujet, nous avons dit qu'il est librecapable de répondre de ses actes et doté d'une dignité inhérente et inaliénable.
Mais il n'y a pas de sujet ; l' individu n'est donc pas un sujet. L'individu, l' être humain en général, n'est donc ni libre, ni responsable de ses actes et ne possède aucune dignité au sens où la notion de sujet permettait de lui attribuer de manière essentielle toutes ces qualités. Considérons les conséquences de cette réfutation anti-humaniste du sujet. Pour faciliter dissertation philosophie la connaissance de soi compréhension des conséquences d'un rejet de la notion de sujet, voici maintenant quelques exemples dissertation philosophie la connaissance de soi. L'individu n'est pas libre.
Il faut donc qu'il soit déterminé par quelques autres causes que ce que l'on nomme volonté. Mais nous ne voyons pas d'autre causalité que celle des lois de la nature. Ainsi, toute personne est-elle un être essentiellement déterminé par la nature.
Il n'y a pas de transcendance humaine. Il faut donc que l'être humain ne soit qu'un être biologique et vivant en sociétéêtre que l'on peut étudier par les sciences physiologieneurophysiologiethéorie de l'évolutionsociologieetc. Il n'y a pas d'autre explication disponible du phénomène humain.
L'individu n'est pas responsable. Ses crimes ne peuvent lui être imputés comme s'il en était le véritable auteur. Tout individu est innocent de ses crimes. Mais, en sens contraire, personne n'est responsable de ses talents, de sa réussite, etc. L'individu n'a pas de dignité. Sa valeur morale est imaginaire et il n'a pas de droit naturel.
Par exemple, les droits de dissertation philosophie la connaissance de soi sont des droits qui ne portent sur rien. L' esclavage n'est condamnable ni moralement ni juridiquement dissertation philosophie la connaissance de soi ce qui concerne le droit naturelet la torture ne l'est pas plus. La soumission des femmespar une dissertation philosophie la connaissance de soi ou une religionn'est pas plus répréhensible.
Pas plus que l'homme, la femme n'a de valeur spécifique, et l'usage de la force pour asservir les femmes à un ordre, quel qu'il soit, n'est qu'un simple fait naturel.
Mais les conséquences de cette pensée ne s'arrêtent pas là. Si la notion de sujet est vide ou inintelligible, elle n'en existe pas moins en tant que pensée.
Mais c'est une pensée qui ne réfère à rien d'extérieur. D'où vient alors cette idée?
Suffit-il d'observer pour connaitre ?
, time: 12:42Bac philo : les sujets (filières générales et technologiques) | Philosophie magazine
Jun 16, · Vous êtes plus de candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs planchent avec vous. Voici les sujets de la La plupart de nos comportements reposent sur la croyance en l’uniformité et en la régularité du cours de la nature, et sur la confiance en cette régularité: telles causes ayant causé tel effet dans le passé, et ayant jusqu’à maintenant produit tel effet, elles produiront toujours, à l’avenir, tels effets Jun 17, · EN DIRECT - Suivez la première journée du bac avec les épreuves de philosophie et de français. Nos journalistes seront devant les lycées pour le début des épreuves. Découvrez à
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